Mieux comprendre les srotamsi

Cet article est la suite de  Le concept de srotamsi

Pourquoi faut-il connaître les srotamsi

Cette notion de canaux  est particulièrement importante pour comprendre et soigner déséquilibres et maladies. En effet, si on sait quels organes et tissus sont concernés on peut aussi savoir quelles fonctions de l'organisme peuvent être atteintes. Et inversement. Les fonctions affectées nous renvoient aux srotas et aux organes et tissus qui sont en déséquilibre.

 Prenons le cas du canal de la sueur par exemple, le sweda vaha srotas.

La racine  est les glandes sudoripares, le passage, le canal sudoripare et l'ouverture est les pores sur la peau. La fonction de la sueur est de réguler la température du corps, de lubrifier la peau et d'éliminer certains déchets. Cela est très simple en apparence mais se complique car certains srotas se partagent les mêmes organes, tissus ou fonctions.

 Mieux comprendre l'interaction des srotamsi – le cas de sweda vaha srotas.

·   Quand on parle  de sueur, on pense à la peau mais il faut aussi penser à analyser le tissu adipeux qui est un tissu à part entière en ayurvéda et donc meda vaha srotas, le srotas qu'il compose.  

·   Les poils sur la peau ont entre autres rôles d'éliminer les déchets du tissu lymphatique, également un tissu à lui seul en ayurvéda et qui fait partie de rasa vaha srotas.  

·   La quantité de sueur rejetée est liée aussi à la quantité d'eau ingérée, donc il faut analyser ambu vaha sotras, le canal de l'eau et mutra vaha sotras,  le canal de l'urine et tout ce qui y est lié : les reins, l'estomac, l'équilibre hydroélectrique, la pression sanguine,… et plus loin l'alimentation.

·   Mais l'ayurvéda ne s'arrêtera pas là. Le mental de la personne sera étudié (mano vaha srotas) La colère par exemple provoque la transpiration excessive et la peur à l'opposé la réduit.

Donc on voit bien pour un déséquilibre aussi simple en apparence qu'est une transpiration excessive, pas moins de 5 srotamsi sont examinés. Une injection de botox est tout simplement mettre un pansement neuf sur une plaie infectée. 

Jamais on ayurvéda, on ne traite que le mal.

On étudie toujours  sa cause et son évolution dans le corps.

A suivre : les 14+2 srotamsi du corps humain.

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